Marta Cywińska, Autoportrait
2022-11-10W cieniu muszkietów
2022-11-13Valérie, la nébuleuse
Valérie, la nébuleuse
Subtile et forte d’esprit. Penchée sur la souffrance d'un autre être humain, debout à côté de la sienne. Une partie de mon univers poétique. Valérie Constantin. Je n'arrive toujours pas à accepter son absence et je ne me réconcilierai jamais. Des années de collaboration, une exploration symétrique du thème de la féminité. Il est rare de trouver un lien aussi cordial entre des femmes- artistes, de caractère différent, mais en quête de beauté, dans ce monde insensé et fou qui, ayant perdu son humanité pour quelque force surhumaine, se pousse à la ruine. sans douleur.
Nous avons regardé le même miroir, bien que chacun de nous ait vu un reflet différent. Valérie m'a apporté beaucoup de bien, non seulement au sens artistique mais aussi au sens humain. Elle m'a réconforté dans les moments les plus difficiles de ma vie. Avec la sagesse d'une bonne fée et d'une conseillère polyvalente. Elle a pleuré avec moi, mais elle ne m'a pas laissé sombrer dans le néant.
Nos conversations resteront à jamais un mystère, un mystère qui est resté là, loin, avec Valérie. Aucune autre femme-peintre contemporaine n'a été capable et n'est incapable de traiter la complexité du concept de féminité de façon si caractéristique… avec autant de force, de mystère et de manière aussi sinusoïdale que Valérie. Spiritualité ibérique dans un cadre occitan, tel un portrait de Valérie se dessine dans mon esprit.
Valérie n'a pas laissé de cadres vides derrière elle, mais plutôt de multiples portraits qui ne cessent de se multiplier. Travailler avec Valérie c'est le temps de “Première nudité”, “Deuxième nudité”, “Astrolabe”, “Atelier de traduction” de la R.A.L.M., Salon du Livre de Paris, disques poétiques, activités artistiques avec Patrick Cintas, rencontres de poètes et d'écrivains - réels et virtuels, exposition des oeuvres de Valérie à Varsovie, un coffret aux bijoux de l'imagination et ainsi de suite jusqu'à l'infini, car il doit y avoir un fameux infini, car il n'a pas le droit de disparaître.
D'ici là, chère Valérie, tu me manques, tu me manques et j'ai hâte de te revoir.
Texte: Marta Cywińska
Image: Valérie Constantin
En souvenir de Valérie Constantin. <<Personne ne peut porter la peine de l’autre, mais marcher à ses cotés est toujours possible>> .
http://ral-m.com/valerieconstantin/index-2.html
Image: Valérie Constantin